Ce livre est devenu une référence dans l’apprentissage du dessin. Bestseller mondial, il donne les clés pour apprendre à dessiner en exploitant son hémisphère droit.
Je l’avais déjà acheté et lu il y a des années de cela mais j’ai eu envie de me replonger dedans et de refaire les exercices proposés. Si comme moi vous êtes abonnés au kindle illimited, vous pourrez même télécharger gratuitement la dernière version du livre. Dans tous les cas, si vous souhaitez apprendre à dessiner ou même simplement progresser en dessin, je ne peux que vous encourager à lire ce livre car il vous fera « prendre confiance en vos capacités et approfondira votre perception artistique, de même qu’il vous encouragera à développer une nouvelle appréhension du monde qui vous entoure ».
Selon l’auteure, Betty Edwards, la compétence globale pour dessiner quelque chose que l’on voit (une personne, un objet ou un paysage) exige seulement cinq compétences de base entièrement basées sur la perception et non une quelconque capacité à dessiner :
la perception des bords.
la perception des espaces
la perception des rapports
la perception des lumières et des ombres
la perception du tout.
En d’autres mots, il n’est absolument pas nécessaire de savoir dessiner mais plutôt de savoir regarder, de sorte que n’importe qui doté d’une paire d’yeux est parfaitement capable de dessiner.
Sa méthode s’appuie sur la théorie du fonctionnement des deux hémisphères du cerveau.
Le cerveau gauche qui, je cite, « encourage une translation mentale à partir d’un mode de pensée verbal et logique ». En clair, le côté cartésien, la logique, la raison…
Et le cerveau droit qui fonctionne en mode global et intuitif. Soit, la perception, la pensée intuitive et créative…
Ainsi l’originalité des exercices que nous propose Betty Edwards, nous permet d’établir un contact direct avec l’objet observé en déjouant les pièges des représentations mentales préprogrammées et qui, inconsciemment s’interposent entre l’objet et notre regard.
« Quand on aborde le dessin avec le cerveau droit, on ne nomme plus les choses. Comme, par exemple, si je dessine ma main, je ne pense pas à « une main » mais plutôt à rendre ce que je vois. C’est une distanciation par rapport à l’objet sous étude. Les mains sont l’une des choses les plus difficiles à rendre pour l’artiste, il y a souvent un certain blocage quand on dit: « je vais dessiner une main » et ce, pour plusieurs raisons.
L’une de ces raisons est que la logique intervient souvent pour bloquer la perception. La raison se lève pour dire: une main doit être comme ceci, et non comme cela, etc., ce qui cause un court-circuit dans l’exécution, puisque la perception est brimée par la dictature académique. Alors, quand on l’aborde avec le cerveau droit, on oublie qu’on dessine une main.
On dessine d’abord les contours ainsi: le crayon sur le papier doit suivre l’œil qui se promène sur les contours de l’objet. C’est une soumission de la main à l’œil (à la perception) et non à la logique (raison). C’est la perception qui guide la main et non plus la raison. Cet entraînement du dessin avec le cerveau droit permet ensuite l’harmonie entre la perception et la raison et donne un style vraiment personnel et particulier à l’artiste qui l’a pratiquée. »
L’apprentissage du dessin commence surtout par l’apprentissage de l’observation et par la mise en veille de notre esprit, par trop cartésien.
Si vous comprenez l’anglais, vous pouvez aller faire un tour sur le site de l’auteure pour voir quelques exemples de dessins avant/après la formation au dessin enseignée dans cet ouvrage.
Et pour aller plus loin, vous pouvez aussi visiter les sites web suivants :
http://jjblain.pagesperso-orange.fr/cbfiches02/a14cerveaudroit/cerveaudroit.htm
http://carnets-de-croquis.blogspot.fr/2011/11/dessiner-avec-le-cerveau-droit.html